Imges qui inspirent ce blog...

Imges qui inspirent ce blog...
En haut à gauche: dessin astronomique (pastels à l'oculaire) de NGC 404 au T600 - En haut à droite: désert du Ténéré (Niger 2006) - Au milieu à gauche: des abeilles tuent un frelon astatiques (Laos 2013) - Au milieu à droite: grain de Bailly de l'éclipste totale de Soleil de 2006 (Ultime photo en argentique...) - En bas à droite: le T300 monobras de fabrication personnelle (Cintegabelle - 31) - En bas à droite: les paysages d'antan... Carte postale ancienne colorisée du village d'Orbey (Haut-Rhin, avant 1914)

lundi 1 janvier 2018

Usage d'un téléobjectif de grande focale et perception du paysage

La perception du caractère sensitif, culturel et qualitatif d'un paysage correspond souvent a priori à une vision d'ensemble, la plupart du temps réalisée avec un objectif grand angle. Mais quand on connait parfaitement un paysage, finalement le regard (nos yeux aguerris par une pré-connaissance) se porte plus loin et s'attarde sur des détails qui sont emblématiques d'un type de paysage. C'est alors que le cadrage correspondant à l'usage d'un téléobjectif de très longue focale nourrissant parfaitement le ressenti et le regard lointain que nous projetons.
 
Cependant, vu les prix très élevés des téléobjectifs de très longues focales (supérieures à 500mm), il peut être tentant de se rabattre sur des modèles d’occasion utilisés pour la photographie argentique jusque dans les années 1990. Malheureusement les capteurs CCD ou CMOS des appareils numériques actuels nécessitent des verres non seulement de faible dispersion mais aussi avec des transmissions sur une plage élargie de longueurs d'ondes. Ce n'est pas le cas des téléobjectifs à miroirs. Malheureusement, ils deviennent de plus en plus rares et très peu de fabricants en proposent. Décriés parfois pour leur flou très particulier (bokeh en cercle) et leur piqué a priori plus faible, ils sont bien souvent relégués dans les oubliettes de  la photographie. Par le passé, Tamron a réalisé un très bon 500mm ouvert à F/8. Avec de la chance, on le trouve parfois en occasion à des prix intéressants. Très difficile à utiliser sans trépied en photographie argentique à cause de la vitesse d'obturation qui se devait d'être très élevée. Mais si on l’associe à un appareil hybride nouvelle génération de 24 millions de pixels de définition (Ici un FujiFilm XT20), on peut l'utiliser à la main pour de la chasse photo; car désormais les sensibilités ISO grimpent et gagnent en performances. A cet égard il faut mentionner qu'il est intéressant de travailler avec un appareil dont on peut débrayer les automatismes. Les automatismes sont la véritable plaie des photographies qui sortent de l'ordinaire... Les appareils de type FujiFim se prêtent bien à cela... (sans publicité aucune)


Cette combinaison est très légère et discrète! A cause de la taille du capteur, cela fait un téléobjectif de 750mm F/8 équivalent réflex! Il devient alors intéressant de travailler en priorité vitesse (choisir une vitesse alors supérieure à 1/500e) afin d'être certain d'avoir une image nette.

Place à l'action à présent...

La chasse au chevreuil du 31 décembre 2017 dans les Vosges a donné ceci!


Sensibilité environ 12800 ISO. Obturation 1/1000e Ici on est en forêt très sombre, le temps est couvert et menaçant et nous sommes en hiver... Il y a du grain sur la photo mais cela reste acceptable. Attention, l'usage de cet objectif réclame une maitrise parfaite de la mise au point manuelle

D'autres photographies de perception de paysage à ORBEY (68) sont ici:
Premier plan. Le flou de l'arrière-plan en cercle provient de la combinaison optique de l'objectif (Maksutov) à miroir.  Sensibilité environ 6000 ISO. Obturation 1/1000e


Même cadrage mais au second plan. Un paysage typique du Pays Welche avec des grands corps de ferme en habitat dispersé.  Sensibilité environ 6000 ISO. Obturation 1/1000e  Des prés bien délimités par des murets de pierres construits par nos anciens et bordés d'arbres... Qui allait imaginer qu'une focale de 750mm allait permette de montrer cela d'un seul tenant ? Nous sommes là à 5 à 6 kilomètres de distance à vol d'oiseau...


Le toit d'une ferme welche au creux d'un vallon. Les grands téléobjectifs aplatissent les perspectives...


Le travail des enchevêtrements du hêtre et du bouleau! Distance 100 mètres!


Catégorie de l'article : 3) Environnement

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire